La partie belge du bassin de la Gueulle se caractérise par une réaction relativement rapide aux précipitations par rapport à la partie néerlandaise du bassin. Cela est dû au fait que dans cette partie, le sol est mince et repose sur des roches peu perméables.
Le bassin versant comporte beaucoup de prairies (46 %), de terres arables (19 %) et de forêts (20 %), ainsi que des bâtiments (12 %) et des routes (5 %). Le paysage comprend donc beaucoup de zones rurales et assez peu de zones bâties. De nombreuses villes et villages sont situés dans la vallée du ruisseau, où l'eau s'écoule régulièrement à travers un centre de village étroit. Ces centres sont donc sujets aux inondations. Pour réduire le risque d'inondation, de nombreux tampons d'eau de pluie ont été construits dans l'ensemble du bassin versant, et en particulier dans les affluents. Ceux-ci réduisent les pics d'écoulement. Les tampons d'eau de pluie sont principalement destinés à absorber les averses localement fortes (pour des temps de récurrence d'environ 10 à 25 ans).
Valkenburg est l'un des endroits où le cours d'eau traverse un centre-ville. La ville se trouve dans les plaines inondables de la Gueulle, à environ 10 km en amont de son embouchure dans la Meuse. Valkenburg est donc l'un des goulets d'étranglement connus où les inondations se produisent en cas de précipitations extrêmes dans tout le bassin de la Gueulle. Du point de vue de la rivière Gueulle, les bâtiments de Valkenburg sont des obstacles qui créent ce goulot d'étranglement. Ce problème est moins prononcé dans les autres villages situés le long de la Gueulle.
340
Kilomètres carrés
300
Différence de hauteur
12%
Zone urbaine
75.000
Bâtiments
Recherche à venir :
Dans ce bassin fluvial, JCAR ATRACE se concentre actuellement sur (1) la comparaison de différents modèles d'inondation et leur capacité à quantifier l'impact des solutions naturelles sur l'atténuation des conséquences des événements extrêmes (plus d'informations), (2) l'installation de systèmes de surveillance de l'eau et des débris résistants au climat (plus d'informations) et (3) l'efficacité des mesures d'adaptation aux inondations à l'échelle des ménages (plus d'informations).